26.4.10

La Norvège, en coup de vent.

Il arrive que l'un ou l'autre membre du PhotoGraff Collectif se retrouve hors de son champs d'action habituel. Tout est alors a redécouvrir, de nouveaux codes, une ville inconnue, une langue parfois, c'est alors la chasse aux trésors qui se réinvente.

On reprend les bases et on tente d'explorer les nouveaux endroits méthodiquement. Les Tags sont bien sûr autant d'indices de présence de graffitis, on scrute le bord des routes, les voies ferrées, les stations de bus, les zones indus, espérant trouver un bâtiment abîmé, un recoin abandonné...

La Norvège est un pays jeune, ou les constructions sont très recentes. Depuis une trentaine d'année, la découverte de pétrole dans les sols Norvégiens a peu a peu fait place à des constructions nouvelles pour ce pays, des puits de forage, des raffineries.

Mais comme toute nouvelle activité, les bâtiments sont préservés, et en très bon état.

Aussi j'ai eu la plus grande difficulté à déniché de la peinture dans la toute petite ville où je me trouvais, Sandnes, puis Stavanger, au sud ouest du pays.

(toutes pix by Mouarf)




La culture graffiti ne semble pas avoir une grosse influence par ici, je trouve ça et là un flop, une fresque qui semble être là depuis 5 ans et ne souffrir aucun toy. Mais pas de tags, pas d'indices.


KESH-AMARA-MODE



On peut trouver cette peinture et une ou deux autres dans les guides touristiques locaux, entre les croisières sur les fjords, les bonnes tables et les plus belles rando à vélos pour des week-end en famille.
Elle est, localement, une curiosité, signée Kesh, Amara, et Mode, en plein centre historique de la ville de Stavanger, l'une des villes les plus visitées du pays.


KESH-AMARA-MODE



Ce visage sortant de terre, aux oreilles longues et pointues, colle parfaitement aux contes nordiques, ou la faune est emplie d'êtres étrange, farfadets, gnômes, lutins...











Tout prêt du centre, accolé au port de pêche, ce qui ressemble à des restes d'usines, (mais de quoi??) transformé en aire de jeux, dans une ambiance un brin bunker... et là, soudainement, le site est ravagé de peinture, de tags, comme si c'était le seul endroit autorisé...



FAT FAIRY



COPE



























SHEK



SEAR







SAIDE ?- KRAP-?-HEINS



SAIDE?



KRAP (MNG)







HEINS



Très très peu de street art également, quelques pochoirs, et quelques collages, de très bonne qualité pour ces derniers, mais non signé malheureusement.


TJEN-FOLKET


A noter la présence de OBEY, qui décidément, est partout.



OBEY



SWOON



SWOON


Un pochoir que j'ai trouvé plusieures fois dans la ville, de DEPIA, représentant un visage semblable au Ché Guevara, mais monté sur un corps féminin dénudé.
A côté de lui, un pochoir non signé, d'un personnage que j'imagine historique local, peut-être un marin, reconnaissable à sa casquette et à l'oeil en bandeau.


?-DEPIA


Et pour terminer ce très court billet, un portrait qui m'a fait en espérer d'autres, en vain, à l'entrée d'un tunnel de plusieurs kilomètres sous la montagne, qui semble avoir été réalisé en vandale puisque peint sur le mu de la terrasse d'un particulier, très surpris et amusé de me trouver dans son jardin après une escalade peu évidente depuis la route.











En bref ce petit coin de Norvège ne semble pas pour l'instant atteint de la fièvre picturale qui nous est chère, mais comme j'ai pu le constater sur flickr, le graff est bien là, comme le montrent ces photographies de @tone, prises à bergen en 2008 et en 2009. En street art ici, et en graffiti ici



Billet par TheMouarf
Pix by TheMouarf

19.4.10

New-York - Paris 2

Julien qui vit à New-York nous a encore envoyé des images de l'art urbain New-Yorkais. Une série qu'il a prise à Little Fire Points, quartier à l'Est du centre d'Atlanta. C'est un des rares quartier historique où l'on trouve les plus vieux restaurants de la ville.
Nombreux murs sont peint. On y voit des fresques et lettrages dans des styles et univers différents, le tout toujours très coloré.
Ce quartier semble dépourvu de vie, mais le ciel bleu et l'art sur les murs illuminent les rues et les façades de parkings extérieurs (?).










































Un hangar aux couleurs rasta et non loin un homme qui dort sur une pelouse, c'est à se demander s'il y a une "cause à effet" ? ;)
Idem pour ces murs où l'on trouve des détritus devant. Coin des flops, des tags, des pièces faites plus à l'arrache et plus petites tailles.





























Petite place également au "Street-art", avec un collage représentant une bagarre. Il y a aussi des peintures dont une qui semble être une commande pour une boutique de piercing. Et une autre avec une vue sur les montagnes et le ciel, comme si l'artiste nous rendait la vue qu'il y avait avant que ce mur soit bâti.











Billets précédents avec photos de Julien ici et
Billet by Tat. Photos by Julien